Transplantation rénale sur prothèse vasculaire : est-ce vraiment raisonnable ? Étude multicentrique avec le concours du CTAFU - 07/11/17
pages | 2 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Objectifs |
La transplantation rénale avec implantation de l’artère sur prothèse vasculaire est une intervention rare, réputée difficile et plus risquée (Figure 1). L’objectif principal de ce travail a été d’évaluer la survie globale et spécifique du transplant dans cette situation. L’objectif secondaire était l’étude des complications et l’élaboration d’un score pronostic.
Méthodes |
Pour cela, il a été constitué trois groupes de patients, à partir d’un recueil rétrospectif multicentrique de données issues de la cohorte DIVAT (6 centres) et de 4 autres centres. Le Comité de transplantation de l’Association française d’urologie a apporté son soutient et son aide dans la diffusion de ce recueil de données. Le groupes 1 (n=24/34) a rassemblé les patients transplantés avec anastomose artérielle sur prothèse. Le groupe 2 (n=108) a réuni les patients au même profil vasculaire que ceux du groupe 1 mais dont l’implantation artérielle a été réalisée sur artère native. Le groupe 3 (n=1713) a concerné les receveurs sans antécédents vasculaires notables.
Résultats |
La survie du transplant a été moindre pour le groupe 1 par rapport aux groupes 2 et 3 (p=0,1107). La médiane de survie du transplant était de 3 ans et 10 mois pour le groupe 1 et respectivement de 5 ans et 5 mois et 5 ans et 9 mois pour les groupes 2 et 3. Dans le groupe 1, les arrêts de fonction du transplant ont été majoritairement liés une dégradation néphrologique et un retour en dialyse (80 %) et suite à un décès du receveur directement imputable à la transplantation rénale (10 %). Dans le groupe 2, il a été retrouvé une surmortalité (p=0,0016), plus de complications graves (p>0,0001) et de complications vasculaires (p<0,0001) par comparaisons aux groupes 1 et 3 (Figure 2).
Conclusion |
La transplantation rénale avec anastomose artérielle sur prothèse vasculaire, chez des patients sélectionnés, donnerait des résultats équivalents si ce n’est supérieurs à ceux observés chez les patients au profil vasculaire identique mais dont l’anastomose artérielle est à distance de la prothèse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 27 - N° 13
P. 771-772 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?